
Les correspondances électroniques fuitées, entre les services techniques de la direction financière de la SNIM et le service chargé du portefeuille de ses projets auprès de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) sont des mails courants et routiniers, ont révélé des sources au sein de la société.
Le sujet n'a rien à voir avec ce dont certains cercles tentent de faire la publicité, puisqu’il y a un projet actuellement en cours d’exécution financé par la BEI et la BAD (Banque Africaine de Développement), destiné à approfondir le port minéralier et dont l’accord s’y rapportant avait été signé en 2018, et faisant l’objet jusqu'à présent d’un retrait avec la poursuite des mesures relatives au second retrait, ajoutent les sources précitées.
Les conditions de retrait sont déterminées par l'accord, dont l’article 15.3 stipule, qu’en cas d’impossibilité de la société d’honorer ses engagements dans le cadre de la convention de financement concernée, il est demandé « une attestation d'absence de cas d'exigibilité», signée par des représentants accrédités, selon cet article, indiquent les mêmes sources.
Le Département des risques de la BEI a appris sur certaines coupures de presse, ayant abordé la poursuite judiciaire de l’Administrateur-Directeur-Général et de l’éventualité de malversations dans certains dossiers au cours de la période 2010-2019, demandant, - et c'est son droit, ajoute la source -, d'obtenir les informations nécessaires sur le sujet.
Répondant à l’aspect relatif à son actuel Patron, la SNIM a répondu en précisant que le sujet est toujours au stade des enquêtes préliminaires et porte sur des responsabilité antérieures de la Direction de la SNIM, soulignant l’envoi du certificat requis signé par l’actuel ADG et le Directeur financier, qui a était naturellement accepté, soulignent les sources.
Les deux parties ont convenu que le bailleur envoie des questions spécifiques sur ces dossiers afin que la société puisse y répondre, indiquent les sources précitées, selon lesquelles, le sujet, purement routinier et technique, se rapporte à une partie d'un projet régi par un accord clair".
En outre, les sources précisent à propos des informations relatives au rapport de la commission d’enquête parlementaire et relatives à la "SNIM", que cette dernière ne dispose pas d'une copie officielle dudit rapport et qu’elle n'est pas non plus habilitée à adresser les copies relayées dans les colonnes de la presse.
Le communiqué de la société d’hier "était précis et le contenu des correspondances fuitées ne confirme jamais les allégations avancées par les intéressés, selon lesquelles, la BEI s’abstient de traiter avec l’actuel ADG, ou que la cote de crédit de la société sera affectée".

