
La présence militaire américaine dans la région du Sahel africain était constamment faible, contrairement à celle des Européens, a affirmé le porte-parole des forces spéciales américaines en Afrique, le major Andrew Koulk.
Les États-Unis d'Amérique "ne régleront pas le dilemme du Sahel et ne peuvent même pas régler ce problème », a-t-il dit, circonscrivant le rôle US à apporter l’appui logistique aux armées des États du Sahel.
Le haut officier américain a tenu ces propos au cours d’une rencontre avec des médias organisée hier vendredi, 14 février courant à Nouakchott et axée sur des questions relevant de la coopération militaire afro-américaine.
Les États-Unis ne se retireront pas de l'Afrique, a-t-il dit, réitérant les propos tenus dans ce sens par le ministre US de la Défense", soulignant toutefois que les forces de son pays seront redéployées et leurs positions changées en permanence, « mais nous ne retirerons pas », a-t-il répété.
Les forces américaines en Afrique n'effectuent pas de missions de première ligne, face aux groupes extrémistes, puisque celles-ci relèvent plutôt des forces africaines, a-t-il ajouté.
L'édition 2020 de l’exercice Flintlock sont prévus du 17 au 28 février en Mauritanie. L’opération est organisée par le commandement des États-Unis pour l’Afrique (Adricom).
Le département d’État a annoncé la présence à ces manœuvres d’environ 1 600 soldats en provenance de 30 pays d’Europe, des Amériques et de l’Afrique.
«L'exercice vise à renforcer la capacité des principaux pays partenaires de la région à lutter contre les organisations extrémistes violentes, à protéger leurs frontières et à assurer la sécurité de leurs peuples», avaient assuré les services de Mike Pompeo dans un communiqué.