
La Mauritanie et le Tchad comptent environ 5,1 millions de jeunes non scolarisés, a déclaré le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre Ousmane Diagana, qui prévoit une augmentation de 20 % de cet effectif d’ici 2030.
Les propos de Diagana interviennent lors de la signature, aujourd’hui mardi, de l’accord de financement du projet d’engagement régional pour l’apprentissage et la collaboration dans l’éducation (RELANCE), » entre la Mauritanie et le Tchad, qui vise à développer le secteur de l’éducation et à soutenir les jeunes les plus marginalisés de la région.
Ledit projet bénéficiera à 850 000 jeunes nomades et réfugiés, dont 50 % seront alloués aux filles.
Les propos de Diagana interviennent lors de la signature, aujourd’hui mardi, de l’accord de financement du projet régional conjoint « Émergence du Sahel » entre la Mauritanie et le Tchad, qui vise à développer le secteur de l’éducation et à soutenir les jeunes les plus marginalisés de la région.
Le projet cible principalement les jeunes ayant abandonné le système éducatif ou n’ayant pas eu la possibilité de s’inscrire, notamment dans les zones marginalisées et rurales.
Le financement total alloué au projet s’élève à 137 millions de dollars, dont 72,32 millions seront alloués à la Mauritanie, selon le ministère de l’Économie et des finances.
Le financement comprend un prêt concessionnel de 44 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) et une subvention allemande de 12,9 millions de dollars.

