Un groupe de militaires a annoncé, dans un message diffusé à la télévision nationale nigérienne, avoir pris le pouvoir, suspendu le travail des institutions et fermé les frontières du pays, justifiant so, coup d'État par la détérioration continue de la situation sécuritaire.
Parmi les personnalités présentes lors de ce discours figurait le colonel Amadou Abdramane, officier de l'armée de l'air et responsable du porte-parole du Conseil militaires militaire et le général Mohamed Tomba, chef d'état-major adjoint de l'armée de terre.
Ön compte également parmi les putschistes, le colonel Abdul Karim Hema, le deuxième homme de la gendarmerie, le colonel Sidi Mohamed, l'un des sapeurs pompiers, les compagnons Ebenkaul, le directeur général adjoint de la police, et le colonel Ahmed Seidian, le commandant adjoint de la garde national
Toutes les institutions militaires et de sécurité semblent avoir été représentées. Il est clair que l'accession du chef d'état-major général des armées, le général Abdou Siddiqui Issa, représente une valorisation appréciable du poids des putschistes.
Cependant, quelque chose doit encore être clarifié. Il s’agit de l'absence lors de la déclaration télévisée du général Omar Chiani, commandant de la garde présidentielle. Cependant, il a été déclaré le cerveau de la tentative de coup d'État.
Il faut noter que les putschistes n'appartiennent pas à la jeune génération. Ce sont des officiers qui occupent leur poste depuis longtemps. Certains sont proches de l'ancien président Mahamadou Issoufou. Un ami proche du président a déclaré : « Il y a eu un désaccord avec Mohamed Bazoum ». "Ils voulaient juste le pouvoir et ils l'ont pris", a-t-il conclu.
