La presse francophone a traité un certain nombre de sujets d'actualité liés aux questions mauritaniennes, notamment le potentiel de la Mauritanie en matière d'énergie renouvelable et la création d'une institution pour la Zakat.
Hespress a abordé à ce propos, les perspectives de l'énergie éolienne au sud du Maroc et au nord de la Mauritanie, notant que pour le sud du Maroc et le nord de la Mauritanie, l’énergie éolienne est une alternative énergétique compétitive aux produits pétroliers pour la prochaine génération d’électricité.
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Les projets d’énergies renouvelables, dont l’éolien, sont un modèle d’intégration économique pour le sud du Maroc et le nord de la Mauritanie, a ajoute le confrère, selon lequel, le développement de l’énergie éolienne a des implications économiques et sociales importantes pour cette région et aidera les deux pays à devenir des leaders régionaux dans le domaine des énergies renouvelables.
Le site a évoqué également, le transport de cette énergie vers les centres de consommation, soulignant qu'il nécessite cependant le renforcement du réseau électrique à courant alternatif 400kV dans le sud du Maroc et l’augmentation consécutive de la capacité de transit de ce réseau.
A propos d'un éventuel raccordement électrique régional, Hespress dit : quant à la Mauritanie, l’augmentation de la consommation d’électricité a incité les pays d’Afrique de l’Ouest à s’intéresser davantage au développement de la production d’électricité à partir de ressources renouvelables. Les technologies éoliennes viseront à produire 129 MW d’ici 2030 en Mauritanie.
A propos de la Zakat, RFI, rappelle l'adoption du Conseil des ministres en Mauritanie, le 26 décembre dernier, d'un projet de décret pour créer un organisme national pour collecter la zakat, l’un des cinq piliers de l'Islam., mettant en exergue le caractère obligatoire de cette aumône annuelle versée aux plus nécessiteux selon des règles de solidarité précises, édictées par l'islam.
Cette initiative des autorités mauritaniennes représente une solution novatrice pour mobiliser des ressources financières, alors que le pays est confronté à de nombreuses difficultés économiquesn a confié un expert à RFI, tandis qu'un second observateur, a axé son commentaire sur la question de la transparence, qui note-t-il se pose en effet avec acuité. Les Mauritaniens auront-ils confiance dans un organisme public, compte tenu du passif de corruption au plus haut sommet de l'État ? », s'est il interrogé.
Le site algérien al24news, a rapporté sur un autre sujet, la disponibilité de ce pays d'apporter son appui à la Mauritanie en matière de formation professionnelle.
« Le secteur de l’énergie et des mines est prêt à accompagner la Mauritanie dans ce domaine et à recevoir les techniciens et les cadres mauritaniens dans les instituts de formation, notamment les instituts de Sonatrach pour le spécialités hydrocarbures et gestion, et ceux de Sonelgaz pour ce qui est de la production, le transport, la distribution et la maintenance électrique, outre les possibilités de développement de compétences dans le domaine minier », a indiqué le ministre algérien Mohamed Arkab
Les déclarations du ministre interviennent après une audience accordée au ministre mauritanien de l’Emploi et de la Formation professionnelle Niang Mamoudou avec lequel il a évoqué les moyens de renforcement des relations bilatérales, notamment en matière de formation et d’échange d’expertises dans les domaines de l’énergie et des mines, indique un communiqué du ministère.
