
En 2019, la Tunisie, l’Algérie, la Mauritanie et probablement la Libye appelleront les électeurs aux urnes. Dans des contextes politiques totalement différents, mais avec un maître mot commun : stabilité.
Trois des cinq pays maghrébins, voire quatre – si la Libye y parvient –, organiseront une présidentielle en 2019. Entre guerres de succession et rêves d’alternance, la stabilité restera sans doute le maître mot de ces consultations. Les hérauts des régimes autoritaires répétant à l’envi que l’option démocratique reste un luxe, les appels à la sacro-sainte « continuité » se multiplient. Pourtant, du morcellement libyen à la fragilisation de la jeune démocratie tunisienne en passant par les problématiques algérienne et mauritanienne, les enjeux politiques tout comme les attentes électorales sont bien différentes d’un pays à l’autre.