
La presse francophone a traité un certain nombre de sujets liés à l’actualité mauritanienne, dont le nouvel accord révisé signé entre le port autonome de Nouakchott dit Port de l’Amitié et la société française ARISE. « Extension du Port autonome de Nouakchott : Une renégociation et c’est le pactole», a titré le confrère Afrimag, disant « L’accord à controverse portant sur la construction d’un quai à conteneurs confié, dans des conditions jugées opaques, à la société Arise-Mauritanie, aux derniers mois de la gouvernance Aziz, vient d’être « revu et corrigé » par un avenant convenu entre la société bénéficiaire et le Port.
Et d’ajouter : « Premier changement de taille : le projet est désormais porté par le Fonds français d’investissement Méridiam, comme premier vis-à-vis de la Mauritanie et non par «partenaire (qui) n’était pas connu» avec une fragmentation du capital qui ne rassure pas », citant un ensemble de changements dans le régime fiscal et les prix.
Le site Internet de RFI a également abordé le sujet précisant à ce propos : « Le gouvernement a annoncé avoir conclu un nouvel accord avec ses partenaires Arise et le fond français Meridiam pour la construction et l’exploitation d’un nouveau terminal à conteneurs sur port autonome de Nouakchott. Avant l’arrivée du fonds français, une autre convention avait été signée par le régime de l’ancien président Aziz en 2018 avec la société Arise, mais cet accord avait été qualifié de douteux par un rapport parlementaire qui demandait son annulation ou sa renégociation. Finalement, c’est la dernière option qui a été retenue».
Dans un autre dossier, les médias sénégalais ont rapporté auprès de l'agence de presse espagnole des informations selon lesquelles, les autorités mauritaniennes ont arrêté un important groupe de Sénégalais dont une grande partie de femmes qui voyageaient avec leurs bébés et d’enfants, qui tentaient de voyager par mer depuis la Mauritanie vers les plages des îles Canaries. Le groupe qui comprend 30 personnes, a été arrêté par la gendarmerie mauritanienne à Rosso, d’où ses membres planifiaient leur départ vers Nouakchott avant de monter à bord d’une pirogue et de se diriger vers l’Espagne.