A Nouakchott, une école où règne un bon climat

Le lycée français de la capitale mauritanienne multiplie les dispositifs passifs de protection solaire et de ventilation.

Implantée à Lyon, l'agence Segond-Guyon enchaîne les commandes en Afrique subsaharienne. « Nous avons la chance qu'elles portent principalement sur des bâtiments d'enseignement, note Claude Guyon. L'expérience acquise dans ce domaine se révèle d'autant plus précieuse que les conditions de construction là-bas sont particulières. » Après le lycée français de Lomé (Togo), celui de Nouakchott (Mauritanie) constitue, pour les architectes, la seconde opération d'envergure dont l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger (AEFE) est maître d'ouvrage. « C'est l'AEFE qui a organisé le concours de maîtrise d'œuvre en 2010, poursuit l'architecte. Les parents d'élèves étaient représentés au jury et ont eu leur mot à dire durant les études. »

Système pavillonnaire. Il fallait, d'une part, porter la jauge à 1 100 élèves et, de l'autre, améliorer la fonctionnalité des lieux construits dans les années 1980. Prenant déjà en compte les données bioclimatiques, ils n'abritaient alors qu'une école primaire. Aux 1 500 m2 de bâtiments inchangés et aux 2 000 m² rénovés se sont ajoutés 3 500 m2 de constructions neuves. « La programmation avait défini un schéma d'organisation spatiale qui nous a semblé très cohérent », estime Claude Guyon. Aussi l'agence en a directement tiré le plan-masse, caractérisé par la [...]

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jeu, 22/11/2018 - 13:05

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