
Les accords de pêches signés par le Sénégal et la Mauritanie ne seront effectifs qu’au début de l’année 2019, a annoncé dernièrement le directeur des pêches sénégalais Dr Mamadou Goudiaby qui s’exprimait, jeudi 1er novembre passé lors de l’atelier sous régional de clôture du projet de la gouvernance des organisations professionnelles de la pêche artisanale (Gouv.Oppa), initié par l’association Ouest africaine de la pêche artisanale (Adepa).
«Le Sénégal qui, depuis longtemps entretenait des relations de coopération dans le secteur de la pêche avec la République islamique de la Mauritanie, avait renouvelé son protocole d’accords avec ce pays. Nous nous préparons activement pour aller vers la mise en œuvre de ce protocole. Mais, pour cela, il y a des préalables», a-t-il fait savoir.
Et de poursuivre ; «nous devons aujourd’hui faire en sorte que les infrastructures pour le débarquement au niveau de Saint Louis puissent être mises en place de manière à ce que nous avons signé et écrit ensemble dans le document, soit respecté correctement».
En attendant d’avoir les infrastructures en Mauritanie, il est retenu que les débarquements peuvent se faire provisoirement à Saint-Louis. «Nous sommes à une période de transition. Le Sénégal comme la Mauritanie observe un repos biologique. Quelque part, il n’est pas souhaitable de vouloir mettre en œuvre le protocole en cette période», a souligné le Dr Goudiaby.
Parlant du projet de la gouvernance des organisations professionnelles de la pêche artisanale (Gouv.Oppa) initié de l’association Ouest africaine de la pêche artisanale (Adepa), le directeur des pêches indique que ce programme a permis d’obtenir l’organisation de 12 sessions linguistiques de formation au profit de 45 leaders pêcheurs, mareyeurs et transformatrices issus des organisations professionnelles de la pêche artisanale et l’identification de cadrage et de financement de 38 actions collectives.
Ndeye Aminata Cissé
Sud Online