Le Ministre de l’Économie et des Finances, M. Moctar Ould Diay, s’est entretenu, lundi à Nouakchott, avec le directeur exécutif chargé des relations avec les gouvernements et les institutions africains au sein de la fondation BRAHIM-MO, M. Abdou Ly Janih.
L’entrevue a permis de passer en revue les différents aspects de la coopération liant la Mauritanie et la fondation BRAHIM-MO et les moyens de les raffermir davantage aux plans de l’évaluation des politiques publiques et de l’application des critères de la transparence dans la gestion administrative et financière suivant des critères internationalement reconnus ainsi que le niveau d’efficacité des institutions de contrôle et d’inspection.
Le ministre a édifié son hôte sur les grandes lignes de la politique économique et financière du pays et les importants acquis opérés, sous les directives du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, dans les domaines de la lutte contre la pauvreté, de la bonne gouvernance, de la modernisation de l’administration et de l’amélioration du climat des affaires, du renforcement de l’Etat de droit et de la concrétisation des principes de la gouvernance démocratique par le biais de la liberté d’expression et l’organisation des élections impliquant toutes les forces politiques du pays.
L’entrevue s’est déroulée en présence des principaux responsables de ministère
Mo Ibrahim : « Je ne critique pas les dirigeants africains qui restent longtemps au pouvoir »
Monsieur Mo Ibrahim est le fondateur de la « Fondation Mo Ibrahim ». Il a soutenu qu’il y a une idée fausse sur son style de critique des personnes abusant du pouvoir.
«Je ne critique pas les dirigeants africains qui restent longtemps au pouvoir, je critique uniquement les dirigeants africains qui abusent du pouvoir. Il y a une différence entre les deux », a-t-il dit avant d’ajouter que « certains dirigeants africains font du bon travail. Nous ne les critiquons pas, nous les aimons ».
Le milliardaire et philanthrope africain a lancé la fondation Mo Ibrahim en 2006 en mettant l’accent sur l’importance cruciale du leadership et de la gouvernance en Afrique.
La publication de l’Indice Ibrahim de Gouvernance Africaine (IIAG) de 2017 a révélé que pendant que la majorité de 40 pays africains avaient en général amélioré leur gouvernance au cours des dix dernières années, plus de la moitié d’entre eux ont montré des signes que ce progrès était soit en relâchement, soit avait des tendances positives montrant des signes d’inversion, avec déclin au cours des cinq dernières années.
Ami avec agences
