
La presse régionale et française francophone s’est intéressée à un certain nombre de sujets d’actualité relatifs à la Mauritanie, dont les protestations sociales.
Le site Web RFI a abordé à ce propos, les sit-in organisés par les acteurs du secteur de l’enseignement privé.
«Les enseignants et directeurs d’école réclament des aides financières promises par le gouvernement pour aider le secteur privé de l’éducation et atténuer l’impact de l’épidémie de coronavirus », rapporte le confrère, selon lequel, ces revendications ont été exprimées au cours d’une manifestation organisée par le Syndicat des promoteurs de l’enseignement du secteur privé.
Et d’ajouter que : «l’enseignement privé a été sérieusement touché par la pandémie du coronavirus », rappelant que les cours n’ont repris que le 1er septembre, après six mois de suspension ; « une période durant laquelle les enseignants n’ont pas été payés », indique RFI.
Le gouvernement avait annoncé un plan portant sur la distribution de 1,5 milliard ouguiyas anciennes, au profit des écoles privées, lesquelles, se plaignent, jusqu'à présent, de cette promesse restée jusqu’à présent lettre morte.
Le ministère de l'Éducation nationale s'est engagé à fournir progressivement au cours des trois prochaines années, une aide à environ 500 écoles privées, alors que ces organisations syndicales réclament la distribution immédiate de cette assistance.
Des sites d'information sénégalais ont rapporté le naufrage d'une embarcation transportant 63 Sénégalais, dont 3 femmes, qui vivaient en Mauritanie, au moment, où ses passagers tentaient de rejoindre l'Espagne. Le drame a causé la mort 14 clandestins au moins, parmi les migrants qui se sont égarés en mer pendant une dizaine de jours.
Les États-Unis ont annoncé, sur un autre plan, une nouvelle aide de près de 152 millions de dollars au profit de quatre pays du Sahel, à savoir la Mauritanie, le Niger, le Mali et le Burkina Faso. En raison des conflits qui minent la région, ces Etats sont exposés à des déplacements massifs des populations et à l'insécurité alimentaire.
Le site Online « Senalioune », révèle pour sa part, citant le PDG de Kinross Gold K.TO Paul Rollinson, avoir affirmé, lors de la conférence Gold Forum Americas, que l’entreprise d’or canadien Kinross Gold K.TO voyait un risque «très faible» de troubles politiques au Mali s’étendre à la Mauritanie, où la société possède une mine d’or avec des plans d’expansion. «Nous ne voyons pas le problème du Mali venir en Mauritanie», a-t-il affirmé.