
L’Institut Mauritanien des Recherches Océanographiques (IMROP) estime que l’échouage de milliers de poissons sur les côtes de l’Océan Atlantique n’est pas dû à la pollution, comme le prétendent certaines voix.
Une mission de l’Institut dépêchée pour cerner les mobiles l’échouage de 100 à 200 tonnes de poissons, estime que le phénomène est dû à la quantité réduite d’oxygène, révèle un communiqué publié par l’IMROP.
Cette hécatombe écologique n’est pas la première du genre, puisqu’elle s’est produite par le passé, au cours des années 2005, 2008, 2010 et 2017, indique le communiqué précité.
L’Institut a motivé ces précédents échouages de poissons par des causes multiples dont les rejets de la pêche par les navires (poissions remis à l'eau après la capture, pour des raisons règlementaires ou économiques), le phénomène d'étouffement provoqué par un faible taux d'oxygène associé à des températures élevées et des vents faibles, en plus de la pollution.
Les vacanciers des côtes de l'océan Atlantique ont été surpris ces derniers jours de voir des dizaines de baleines mortes sur la plage, sans en connaitre la cause.