
Les chefs d'Etat de la Cédéao s'étaient réunis en sommet extraordinaire hier samedi 4 juin à Accra au Ghana pour parler de transitions militaires au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.
Même si depuis quelques jours, plusieurs sources évoquent la possibilité d'un compromis entre la Cédéao et les juntes militaires de ces trois pays, le bras de fer continue avec l'organisation sous-régionale.
Les autorités militaires de transition au Mali ont proposé un calendrier de 24 mois avant d'organiser des élections et rendre le pouvoir aux civils. 24 mois qui viendraient donc s'ajouter aux 21 mois déjà écoulés depuis le premier putsch en août 2020.
Toutefois, Bamako, toujours, selon nos sources, serait prêt à revoir cette durée à la baisse. En Guinée, les putschistes ont, eux, fixé la durée de la transition à 36 mois. Tandis que ceux du Burkina Faso maintiennent le délai de trois ans avant de tenir des élections libres, comme l'a prévu la charte de la transition, signée début mars.

