
Les Ministères du commerce, de l'industrie et du tourisme et du développement rural se sont expliqués sur les raisons qui ont conduit à la reprise de l’importation de certaines catégories de légumes, motivant cette décision par l’insuffisance de l’offre locale par rapport à la demande nationale, contrairement aux prévisions.
Cette mesure n’est pas consécutive à une confusion, ni non plus à des troubles, comme pourrait l’insinuer certains commentaires, ont affirmé les deux départements dans un communiqué conjoint, publié ce lundi 12 avril courant.
Les quantités provenant de l’intérieur du pays, notamment pour les carottes et les tomates sont en déca des prévisions, provoquant une flambée des prix à la veille du mois béni du Ramadan, d’où l’obligation de rectifier le processus, ont-ils ajouté.
Ce qui avait été décidé au cours de la première semaine de ce mois, avait fait l’objet de concertations et convenu avec les producteurs locaux de légumes et la Fédération des fournisseurs de légumes et de fruits, à la suite d’une série de réunions lancées depuis le 11 mars dernier, indiquent les deux départements.
Les commerçants locaux ont demandé la protection pour pouvoir écouler leur production en légumes, afin de parer à leur pourrissement ou d’éviter de recourir à leur liquidation à des vils prix pour s’en débarrasser, d’où les risques de perte et de renoncement à cette activité non rentable contrairement aux orientations de l’Etat, souligne le communiqué.
La décision de suspendre l’importation de certains légumes a été prise à titre expérimental pour une période d'une semaine, afin d’assurer la protection requise, de sorte que cela n'entraîne pas une pénurie d'approvisionnement ou à une hausse des prix ", ajoute le communiqué, selon lequel, une commission mixte présidée par le Directeur de la protection des consommateurs et de la répression de la fraude et composée de toutes les parties a été formée, afin de vérifier les quantités quotidiennes de légumes introduites dans le marché, leur qualité, leur source et les voies de leur commercialisation.

