
« Nul ne peut, à ce jour, préjuger de l'ampleur de la pandémie sur le sol africain dans les mois à venir », affirme dans une tribune, l’ancien diplomate français et ex conseiller de l’ancien Chef d’Etat français Mitterrand, Jean Lévy.
«C'est ce que nous apprend la carte interactive mise en ligne par le John Hopkins Institute. Si l'on met de côté ceux dans lesquels aucune collecte de données fiables n'est possible faute d'infrastructures de santé assez développées (Libye, Somalie, Soudan du Sud, etc.) », dit-il.
Et’de mettre en exergue l’exception que représente la Mauritanie dans le contexte africain de lutte contre le Covid-19, estimant que cependant, un Etat en particulier, sort du lot :
« la Mauritanie, pays d'un peu moins de 4,5 millions d'habitants dont, il est vrai, seuls 3,8 % de la population a plus de 65 ans ».
Et de poursuivre : «Mais tout de même : on n'y recense que 6 cas, tous importés, dont deux sont déjà guéris (pour un décès). Comment expliquer de tels résultats ? »
Evoquant la batterie de mesures préventives prises par les autorités de Nouakchott pour empêcher la propagation de la pandémie dont la fermeture de l’espace aérien, des accès terrestres et maritimes, des écoles, le confinement prolongé, le couvre-feu et le déploiement des forces armées et de sécurités aux frontières ainsi que le Fonds de Solidarité Sociale et de Lutte contre le Coronavirus, Jean Lévy en revient à ce conseil :
« Le reste du monde pourrait également tirer profit de l'exemple mauritanien, tant il est vrai que nous formons, en la matière, une communauté de destin : tant que le virus n'aura pas été battu partout, il restera une menace pour tous ».
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