
C’est le refus de dizaines de dockers du port autonome de Nouakchott, connu sous le nom de Port de l'Amitié, de débarquer les cargaisons des navires accostés sur le quai, en raison de la non satisfaction de leur plateforme de revendications, qui est à l’origine de l’envolée des prix des produits de première nécessité, ont révélé des sources à Essahraa Online.
Les porteurs exigent de la direction du port, pour reprendre leur travail, une compensation pour les heures supplémentaires, sachant que les heures courantes de permanence ne suffisent pas pour décharger tous les bateaux immobilisés sur le quai.
Les dockers tiennent à tirer profit de tous les navires ancrés dans le port sans exception, qualifiant le transport de conteneurs directement depuis le port jusqu'au marché à bord de camions d’injustice à leurs égards et d’atteinte portée à leurs droits légitimes.
Ahmed Didda, l'un des «porteurs» travaillant dans le port de Nouakchott, confirme l’accostage de bateaux transportant d’importantes cargaisons, qui attendent toujours d’être déchargés.
Ce qui n’aura lieu qu’une fois les conditions de vie des porteurs améliorées, a-t-il dit, mettant en exergue leurs peines quotidiennes endurées dans l’exercice de dur travail.
Le docker Babah Ould Ameira, qui fait partie des «porteurs», a appelé pour sa part à arrêter la sortie des conteneurs à travers les camions, précisant que cela les privent de tout profit.
Certaines denrées alimentaires ont connu une hausse des prix ces derniers jours.
Une flambée qui a conduit le président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani à former un comité ministériel chargé d'examiner la situation du marché et dont la réunion a été consacrée par la mise des denrées alimentaires de base à l’abri des spéculations sur le marché.