Le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo, président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), qui avait mené un coup d'Etat le 24 janvier courant, s’est proclamé, hier lundi, Président du Faso, chef de l’Etat et chef suprême des armées.
Présentant l’acte fondamental de leur mouvement à la télévision publique, les militaires ont rendu public un document de 38 articles, en attendant la mise en place des organes de la transition.
La Constitution qui avait été suspendue a été établie dans ses articles qui ne remettent pas en cause "l’acte fondamental" de la junte.
Selon la même source, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), est l’organe central de définition et d’orientation de la politique sécuritaire, économique, sociale, de développement et de la restauration de l’intégrité territoriale.
Il assure la continuité de l’Etat en attendant la mise en place des organes de la transition.
Après la lecture de l’acte, le patron des renseignements, le colonel-major François Ouédraogo, de même que le chef d’état-major général des armée, Gilbert Ouédraogo, ont été relevés de leurs fonctions.
Dimanche 23 janvier courant, très tôt dans la matinée, des militaires burkinabè sont entrés en mouvement d’humeur qui s’est vite transformé en un coup d’Etat le lendemain, contre le président Kaboré après 7 années au pouvoir.
L’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont suspendu le pays de leurs instances
