
La tribunal de Nouakchott-Ouest a condamné aujourd’hui jeudi l’opposant politique et défenseur des droits humains Ahmed Ould Samba à un an de prison, dont huit mois ferme.
Le ministère public avait précédemment requis une « peine plus lourde » contre Ould Samba, dont deux ans de prison.
Ould Samba a été arrêté suite à une publication sur Facebook dans laquelle il accusait le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani de mener une politique « caractérisée par le racisme et la corruption ».
La défense d’Ould Samba qualifie cette condamnation de « grave violation » de la Constitution, en contradiction avec ses articles garantissant la liberté d’opinion, d’expression et de pensée.