La ministre française des Armées, Florence Parly, a estimé samedi que la France ne peut pas rester au Mali à n'importe quel prix, au vu des conditions de plus en plus difficiles de son intervention militaire sur place.
"La France applaudit les coups d’État quand ils vont dans le sens de ses intérêts et les condamne quand ils vont dans un sens contraire à ses intérêts".
C'est en quelque sorte la réponse faite dans un entretien accordé à RFI, par le ministre malien des affaires étrngères Abdoulaye Diop à son homologue français, Jean-Yves Le Drian.
Le Royaume du Danemark a annoncé ce jeudi le retrait de ses troupes de la force européenne Takuba engagée dans la lutte anti-terroriste au Mali. Cette annonce est intervenue après la protestation avec insistance du gouvernement malien appelant au départ des forces spéciales danoises de leur territoire.
Une délégation de l’Union africaine était à Bamako hiermardi 25 janvier. Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, avait rencontré les autorités de transition, indique RFI.
Après ses mises en garde et finalement face au fait accompli avec la prise du pouvoir par l’armée burkinabè, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) a, comme de coutume, condamné ce mardi 25 janvier par principe, le coup de force du lundi 24.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l'Extérieur, . Ismaël Ould Cheikh Ahmed, a quitté Nouakchott, hier lundi dans la soirée à destination de Bruxelles.
Objectif : prendre part aux travaux de réunion attendue des ministres des Affaires étrangères des pays du groupe G5 Sahel et l’Union Européenne.
Aux premières heures du lundi (24 janvier 2022), des soldats cagoulés prenaient position devant le siège de la télévision d'État dans la capitale burkinabé, Ouagadougou, alors que des sources au sein des mutins confirmaient l'arrestation, la veille dans la soirée, du président Roch Kaboré dans l'une des casernes militaires,
Des militaires en uniforme ont annoncé, lundi 24 janvier au soir, à la télévision nationale, avoir pris le pouvoir au Burkina Faso, au terme d’une journée de confusion. Ils se sont, par ailleurs, engagés au « retour à un ordre constitutionnel » dans « un délai raisonnable ».
La tension est à son comble au Burkina Faso où l'on est sans nouvelles du président Roch Marc Christian Kaboré. Certaines sources indiquent qu'il serait retenu par des soldats, d'autres qu'il aurait été exfiltré dimanche soir et que son convoi aurait été attaqué. Un message appelant au calme a été publié ce lundi après-midi sur son compte Twitter.